The.Freakshow - I didn't realise I was talking to the living-dead.http://the.freakshow.cowblog.fr«Il existe une image de moi, une sorte d'abstraction, mais je n'existe pas vraiment. Ce n'est qu'une entité, quelque chose d'illusoire, et bien que je puisse cacher mon regard froid, et que vous puissiez me serrer la main et sentir ma chair s'agripper à la vôtre, vous pourriez vous dire que nos vies sont comparables, mais je ne suis tout simplement pas là. J'ai toutes les caractéristiques d'un être humain. La chair, le sang, la peau, les cheveux. Je ne ressens jamais d'émotions perceptibles, si ce n'est l'avidité, et le dégoût. Quelque chose d'horrible s'est passé en moi, je ne sais pas pourquoi. Mes nuits sanglantes ont envahi mes jours, je me sens au bord de la frénésie meurtrière. J'ai l'impression que mon masque est en train de tomber.»CowblogfrFri, 06 Aug 2010 11:35:40 +0200180http://the.freakshow.cowblog.fr/eraser-3025850.htmlEraser.         George Andrew Romero est un réalisateur, scénariste, acteur, auteur américain né le 4 février 1940 à New York (New York, États-Unis). À travers ses films d'horreur particulièrement violents, mettant souvent en scène des morts-vivants, Romero critique la société américaine, son racisme (La Nuit des morts-vivants) et sa consommation à outrance (Zombie). Il est né et a grandi dans la ville de New York puis s'inscrivit à l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh. Après son diplôme, il commence à tourner, principalement des courts métrages et des publicités. Lui et ses amis fondent la société de production Image Ten Productions à la fin des années soixante et regroupent 114 000$ dont 60 000 de leurs poches pour produire ce qui deviendra l'un des films d'horreur les plus cultes de tous les temps et qui rapportera entre 4 et 5 millions: la Nuit des morts-vivants (1968). Écrit en collaboration avec John A. Russo, ce film deviendra culte.

         Bien, si tu as survécu à cette intro inutile, mais coquine & malicieuse en diable, sache mon cher lecteur et ami, que tu es arrivé à bon port. Bienvenue sur le premier palier de la Masterquest, ascension laborieuse vers Valhalla copain, où la gloire, les putes & la coke t'attendent de pied ferme.Le principe de base est expliqué ici, mais sur le segment de la compétition auquel je participe, les règles sont les suivantes : Je vous pose une question, vous cliquez sur la bonne réponse, et vous avez le premier mot de la série d'indices qui vous aidera à trouver la réponse à la question ultime qui vous mènera au cadeau. Je vous le rappelle, ce n'est pas en me donnant en commentaire la bonne réponse qu'une récompense va vous tomber du ciel, tout ce que vous allez gagner, c'est un gros foutage de gueule. Non non non jeune loupiot, garde jalousement ton indice près de toi, il te servira pour la suite. Prêt ? C'est parti.

Lequel de ces trois films n'a pas été réalisé par George A. Romero ?


       Je vous souhaite bon courage mes amis, bien du plaisir et du succès. Que les Dieux vous protègent, si toutefois vous en avez besoin.
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http://the.freakshow.cowblog.fr/commentaires-3025850.htmlSun, 08 Aug 2010 15:00:00 +0200http://the.freakshow.cowblog.fr/eraser-3025850.html
http://the.freakshow.cowblog.fr/imperialism-3025953.htmlImperialism.      Quand je vois les lancement des Secret Story à la télé, je me demande si le projet n'a pas été créé suite à une grève des scénaristes. Après tout c'est vrai, pour faire une bonne série, passionnante et qui plaît aux gens, pourquoi se faire chier à écrire une histoire, trouver des noms à des personnages & se tuer à les faire exister ? Autant prendre douze glandus et les balancer dans une maison, les intrigues se font toutes seules, les dialogues s'écrivent d'eux mêmes, y'a du suspense, de l'émotion, de la violence et du sexe, et la production peut dormir sur ses deux oreilles. Non non, décidément, personne n'a besoin de ces connards de scénaristes, ça sert à rien hein, c'est pour faire bien, et en plus ça coûte cher.
       Quand je vois ce qui se passe pour la Télévision, j'ai peur pour le Cinéma.
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http://the.freakshow.cowblog.fr/commentaires-3025953.htmlFri, 06 Aug 2010 11:35:00 +0200http://the.freakshow.cowblog.fr/imperialism-3025953.html
http://the.freakshow.cowblog.fr/destruction-3025234.htmlDestruction.
Jusqu'à quel point peut-on aimer un artiste (peintre, photographe, musicien, cinéaste, n'importe) ?

       J'ai l'impression que les gens ne se rendent pas compte qu'il est humain de faire de la merde de temps en temps, et même la merde peut faire avancer. Ouais, après une bonne bousasse, beaucoup de gens sont capables de se dire "Oh crap les gars, on a vraiment chié sur ce coup là" et de se remettre en question pour revenir au niveau premier, celui qui les plaçait tout en haut de notre petit coeur.

     Mais y'a des gens (oui, des gens) qui, à ma grande impression n'ont pas le sens critique suffisant pour se dire "Oh putain, là ça craint". Et je pense qu'ils sont à peu près aussi pitoyables que les "C'était mieux avant" catégoriques des fans puristes, des vrais, ce qui étaient là depuis le début contrairement à toi, tu vois. Bref, y'a pas de vérité dans l'art, y'a juste des interprétations, mais parfois, y'a des interprétations communes qui s'imposent, tu vois. Parfois, un nom ne suffit plus à gommer les petits (ou gros) défauts d'une oeuvre.
 
     Alors si c'est votre cas, les gens arrêtez de vous investir trop à donf de la mort dans une sorte de relation fusionnelle unilatérale avec l'artiste que vous aimez parce que :
                       - primo : Ils s'en foutent de ce que vous pensez, que vous aimiez leur bouse ou pas.
                       - deuxio : L'amour rend aveugle, et vous allez vous mettre à trouver des arguments pour vous convraincre que non finalement c'est pas si mauvais que ça puisque y'a...
                       - tertio : Ha bha non y'a rien en fait. Puis trouver des arguments pour prouver qu'on aime encore, ça veut dire qu'on n'aime plus.
                       - quadro (pocket) : NON TU NE L'EPOUSERAS JAMAIS, ARRÊTE.
 
    Ce n'est pas parce que c'est Rodriguez que j'ai forcément aimé Les aventures de Shark Boy & Lava Girl. Je n'ai pas forcément aimé The faculty non plus, d'ailleurs, qu'on se le dise, et ce n'est pas parce que ce type est un génie à l'ADN moustachu que forcément je vais me dire "Ha ouais non mais le gros monstre à la fin il est très bien fait quand même". Non non non et non. Par contre Spy Kids, c'était trop bien (n'ayons pas peur de dire j'aime la viande).
 
   Et si vous pensez que je parle de Muse et de Guiding Light & Neutron Star Collision et que je pète un câble contre les espèces de tâches décérébrées qui aiment ces bouses juste parce que c'est le plus grand groupe de tous les temps of the lol qui les as composées, hum, vous vous trompeeeeeeeez. Plaignez-vous à Chase, ce sont ses disputes qui m'inspirent.

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http://the.freakshow.cowblog.fr/commentaires-3025234.htmlTue, 03 Aug 2010 14:04:00 +0200http://the.freakshow.cowblog.fr/destruction-3025234.html
http://the.freakshow.cowblog.fr/put-the-fun-back-in-funeral-3024363.htmlPut the fun back in funeral.

           Six Feet Under, c'est une série. Oui, mais encore ? Une série qui parle de la mort, pour résumer plus que brièvement l'essence de l'animal. Mais c'est là que ça se corse, parce que si SFU est basée sur la mort, c'est plus de notre côté à nous les vivants que dans l'aspect métasphysique et mystique de la chose. Eh oui, car si un voyage dans l'au-delà peut s'avérer fascinant, qu'en est-il de la mort perçue par ceux qui sont restés sur le plancher des vaches ? Bha voilà, Six Feet Under, c'est ça.
          Mais alors, quid de l'aspect poétique de la chose ? Me diras-tu, jeune lecteur tétanisé, et attends petit scarabée, te répondrais-je. Parce que justement, même si la série est en elle-même très terre à terre – eh oui, avant les funérailles, on parle d'argent, on parle médecine, c'est pas beau à voir, ça n'a rien d'apaisant quant à la douleur de la perte de l'être cher et blablabla, mais c'est comme ça, justement, c'est la vie – la magnificence du truc réside dans la complexité et le génie des personnages.

           La série commence avec la mort de Nathaniel Fisher père, entrepreneur funéraire, percuté par un camion. Déjà, la série annonce la couleur : tu vas pas rigoler, mon garçon. L'ironie cependant donne le ton principal de la série, et lui confère parfois une certaine touche d'un humour un peu grinçant. Heureusement d'ailleurs, je dis merci aux respirations “comiques” parce que sinon, on serait tentés de voir la mort d'un peu plus près.
           Bref, les personnages donc, tous plus ou moins impliqués dans l'entreprise funéraire passent de l'autre côté du miroir si je puis dire, et se retrouvent donc à la place de ceux qui souffrent et qui viennent les consulter chaque jour. Bizarre, isn't it ? Et donc ces personnages, ce sont ceux que l'on apprend à découvrir au fur et à mesure de la série, dans divers aspects de leur personnalité, et là, une généralité s'offre à nous : ils ont tous un gros grain.

(vous aussi, vous venez de penser à Dexter ?)

           Nathaniel S. Fisher Jr, le type lambda traumatisé par le boulot de son père, David Fisher, le petit second, parfait en tout point qui reprend l'entreprise familiale et ne sait comment avouer son homosexualité à sa mère, Ruth Fisher, petite femme un peu coincée, vieillotte, qui recherche la stabilité la plus parfaite dans sa famille, et pour finir, Claire Fisher, l'espèce d'ado rebelle à la Lisbeth Salander. Sans oublier Federico Diaz, le thanato un peu bouffon, père de famille souriant et heureux, incarnation d'un valet de comédie moderne (et incarné par Freddy Rodriguez, ohmondieumondieumondieu).
           Chacun de ces personnages est un monde à lui tout seul, et leur petite vie, somme toute banale comme celle de tout un chacun, est parsemée de gros pétages de câble, et parmi tout ce ramdam funéraire, ce genre d'instrospections rocambolesques en fait des personnages pleins de vie, (même si je le répète, ce n'est absolument pas drôle) une sorte de contrepoint salvateur au sujet de base de la série.

           Sujet de base, nous sommes finalement en droit de nous poser la question. La série fait surtout s'interroger sur tout le blabla philosophique de l'étrange lien qui unit la vie & la mort, dans le fond. Les apparitions du père Fisher dans la plupart des rêves des membres de la famille sont en général des discussions très profondes dans un décor improbable, qui montrent tant le côté barré des personnages que le côté sérieux de l'ensemble des épisodes. C'est une série qui n'a rien de comique, mais qui n'a non plus rien de grave, et qui est très intelligente sans jamais être chiante. La mesure est parfaite, l'équilibre est absolu, les décors sont parfaits, le scénario est parfait, la lumière est parfaite, cette série est géniale. Achetez, misérables.

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http://the.freakshow.cowblog.fr/commentaires-3024363.htmlSat, 31 Jul 2010 14:22:00 +0200http://the.freakshow.cowblog.fr/put-the-fun-back-in-funeral-3024363.html
http://the.freakshow.cowblog.fr/survivalism-3024253.htmlSurvivalism.
          - Des chinois parlant la langue locale avec leur accent de merde ?
          - Un embouteillage de Mazda qui klaxonnent tellement qu'on se croirait à un mariage ?
          - Des restaurants encore fermés à 19h ?
          - Des statues ou des types agglutinés contre d'autres se foutent la main aux fesses ?
          - Des facteurs avec des piercings plein la tronche ?
          - Un café long à 90 centimes ?

L'Espagne, ça vous gagne.
 
       Dès mon arrivée au pays des Espingouins, j'ai senti cet étrange feeling dans l'air, cet espèce de sentiment qui te fait dire que ce pays n'est pas un pays comme les autres. Qu'il y a quelque chose qui change de la connerie ambiante - et plus niaise que méchante - qui règne en France. Quelque chose qui te fait dire qu'ici, il y a un truc en plus dans la manière de vivre, dans le chant des oiseaux, dans le regard des gens, dans ton cul, dans la disposition des meubles, dans la lumière du soleil et dans les pavés des rues.Un truc qui fait dire que oui, définitivement :
 
Les Espagnols ont un gros grain.  
http://the.freakshow.cowblog.fr/images/chocho.jpg      La tronche du plat national dit tout.

      Puis si vous vous dites que je l'ouvre encore une fois de plus pour ne rien dire, dites vous plutôt que sur un sujet comme l'Espagne, les ressources sont vites épuisées. Non mais t'inquiètes lecteur enflammé, un jour, je trouverai un truc cool. En attendant, joue à ça, amuse-toi et arrête de faire chier, on est bientôt arrivés j'te dis.

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http://the.freakshow.cowblog.fr/commentaires-3024253.htmlSat, 31 Jul 2010 00:37:00 +0200http://the.freakshow.cowblog.fr/survivalism-3024253.html
http://the.freakshow.cowblog.fr/bloodbath-3022328.htmlBloodbath.       Ce qu'il y a de chiant avec les vacances quand on a une vie passionnante comme la mienne, c'est qu'entre toutes ces activités palpitantes, on trouve très peu le temps de satisfaire son lectorat alangui en lui jetant en pature un billet sauvagement rédigé sur un coin de table, comme on jetterait une pomme dauphine à un Jacquouille affamé étalé sur son tapis à l'heure du repas.
Non, j'déconne.
 
     J'aime le principe du blog, très franchement. D'ailleurs, même quand ce principe là devient légèrement envahissant : je m'explique. Ma vie est somme toute très cocasse, et à chaque fois qu'il m'arrive quelque chose, je me dis "tiens, je pourrais même en faire un article sur mon blog". Mes amis, si la retenue ne s'était pas imposée à moi, vous auriez eu des articles genre "J'ai rencontré le sosie de Michael C. Hall", "Etude des programmes diffusés sur Canalsatellite après trois heures du matin" ou bien alors "Ma colocataire se met des objets improbables sur la tête et hurle dans l'interphone sans raison apparente", alors il vaut peut-être mieux en effet que je la ferme et que je vous propose une fois de plus un habillage douteux, et que je pense à vous faire une critique d'Inception, que je compte très prochainement voir (ça sera un peu dans la mouvance & l'air du temps, comme ça au moins on ne m'accusera pas de ne pas être à la page) & vénérer aussi. Oui, parce que Nolan quoi, et ne fais pas celui qui ne sait pas.

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     Ah oui, et je tenais beaucoup à parler de Six Feet Under aussi, mais... la flemme quoi.
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http://the.freakshow.cowblog.fr/commentaires-3022328.htmlSun, 25 Jul 2010 14:56:00 +0200http://the.freakshow.cowblog.fr/bloodbath-3022328.html
http://the.freakshow.cowblog.fr/toss-turn-3016250.htmlToss & turn.     Ces putain d'insomnies commencent à me bouffer la vie, force 8 sur l'échelle des insomnies (oui oui, elle existe). Mes journées sont longues, mornes & me donnent envie de vomir, il n'y a que la nuit que je vis, loin de la chaleur indécente. Je vis la nuit, oui vraiment, je vis : devant mon PC, un stylo dans la mains, la tête entre mes écouteurs, ou bien le nez collé entre deux pages qui sentent la cigarette (ah, le bonheur des livres de seconde main) et barbouillées d'un dialecte barbare (ah, le bonheur des études d'anglais). Je vis parce que je ne parle à personne, et que finalement, ça ne me dérange pas plus que ça, bien au contraire.
    Je me suis pris une saucée par mon patron, pour avoir oublié de remettre ma feuille de présence. Je n'aurai pas de salaire pour le mois de Juin, et honnêtement, c'est bien fait pour moi. Ca m'apprendra à ne jamais parler à personne, jamais un message, jamais un coup de fil, jamais rien. Apparemment, c'est le trait le plus agaçant de ma personnalité, et je peux le comprendre. Mais je n'ai pas envie le changer, parce que si ça en fait chier certains, ça donne plus d'importance aux gens avec qui j'entretiens une relation tout à fait normale. Bref, pas d'argent donc, mais tant pis, de toutes façons, ce n'est pas ma faute, puisque ce n'est jamais ma faute, et que je suis de ces gens arrogants et méprisés de la vie, vous savez, ceux qui lisent Shakespeare et qui ont toujours une excuse. Les prétentieux & agaçants. Ca ne sert à rien de se battre avec moi, personne ne m'aura jamais vivante.

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     Je passerai bien ma vie à faire de nouveau habillages tiens - c'est Tote & Lucy qui me perturbent - mais c'est très peu raisonnable, étant donné ma pauvre maîtrise du CSS et mon manque de matériel ou d'envie, je ne sais pas. En tout cas, écouter Avantasia et lire D.H Lawrence (initiales top sexy au passage) dans le texte, c'est hyper classieux. Bref, il fait chaud, j'en ai déjà marre, je ne sais même pas comment finir cet article alors je m'inspirerai d'un très bon film et d'un au revoir célèbre : "Ca, c'est un bon cochon."
 
   Allez, barrez-vous, et laissez-moi finir ma tranche de melon.
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http://the.freakshow.cowblog.fr/commentaires-3016250.htmlWed, 07 Jul 2010 04:52:00 +0200http://the.freakshow.cowblog.fr/toss-turn-3016250.html
http://the.freakshow.cowblog.fr/anything-left-3013945.htmlAnything left.la mésaventure du lundi devient dès à présent :

La mésaventure du Mardi soir très tard dans la nuit ou alors du Mercredi matin très très tôt.

        Mardi soir, donc. Après avoir passé des heures à essayer de poutrer Chase sur Adieu Raymond  (si vous vous posez la question, oui, on s'emmerdait grave), et après n'avoir point réussi (je soupçonne mon adversaire de coucher avec Kek), j'ai donc décidé de m'étendre dans mon lit de mort (zombie powa) et de m'adonner à un de mes passe-temps favoris, j'ai nommé la lecture.
        Je m'allonge alors avec Perceval - le livre portant ce nom, pas le type - et je poursuis ma lecture tant et si bien que j'ai, en cette soirée divine, fini le roman qui me suivait depuis des semaines. Là, peut-être, ami lecteur, que tu te demandes en quoi ce que je te dis va être utile, mais ne te pose pas la question mon cher ami, car tu sais bien que ce que je dis ne sert à rien. C'est une technique narrative, ça sert à te mettre dans l'ambiance. Tu ne comprends décidément rien, pauvre hère.
       Bref, je ferme donc ce roman fameux pour sombrer dans le royaume de Morphée, et après avoir posé le livre sur mon bureau, je me penche afin d'éteindre ma lampe de chevet. Et là, tenez-vous bien, parce que c'est du jamais vu, je tiens l'exclusivité, et je ne le répèterai pas deux fois.
 
Je me suis pris le coin du bureau dans l'oeil.

      Avant toute chose, je tiens à préciser que je suis un être humain relativement normal, j'estime avoir un visage assez gros pour que ce putain de coin de bureau ait eu l'opportunité de se ficher partout ailleurs : dans mon front, dans les joues, dans les dents oui, pourquoi pas, je possède un cousin à qui c'est arrivé, mais là, n'est pas le propos. Je me suis pris ce connard de coin de bureau dans l'oeil droit, au bas mot une seconde après avoir retiré mes lunettes. Si ça c'est pas du Murphysme, je sais pas ce que c'est.
      Je me sens très seule, tout d'abord parce que mon première réflexe a été de rire avant de me dire que ça faisait quand même hyper mal. Je pense que quelque chose ne va pas chez moi. Et puis si jamais à tout hasard, vous connaissez quelqu'un qui s'est déjà pris un meuble dans l'oeil, présentez-le moi, il faut qu'on parle. Que je sache comment il a survécu à la honte.
 
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http://the.freakshow.cowblog.fr/commentaires-3013945.htmlWed, 30 Jun 2010 15:48:00 +0200http://the.freakshow.cowblog.fr/anything-left-3013945.html
http://the.freakshow.cowblog.fr/slow-motion-3012936.htmlSlow Motion.      J'aurais jamais pensé que partir d'un appartement aussi exigu & humide - et duquel j'ai passé beaucoup de temps à me plaindre - serait aussi difficile et presque douloureux. J'ai presque envie d'embrasser les murs un par un et de m'excuser de tout ce que je leur ai fait subir pendant cette première année de fac qui fut, n'ayons pas peur des mots, absolument merveilleuse. De les remercier d'avoir supporté tous ces posters de Muse, tous ces dessins, tous ces assauts multiples et variés, d'avoir épongé nos rires (surtout celui de Lyv et le mien, et pourtant Dieu sait qu'il faut y aller), d'avoir supporté les vers de Shakespeare qui ont mis un moment à partir sous les coups répété de mon éponge (big up à la fenêtre).
      Bref, ça me rend triste de quitter ce lieux de joie, vraiment, où j'ai nombre de fois trouvé mon salon dans un état déplorable, avec plein de gens endormis emmaillotés dans des sacs de couchage - un vrai camp de réfugiés Kosovards, comme je l'ai dit si bon nombre de fois. Je pars pour un monde meilleur, un monde moins humide, un monde plus grand, un monde tout aussi près de la fac et au loyer tout aussi abordable. Mais quand même, y'avait un putain de grand jardin ici, ça m'emmerde de partir. Et surtout, de faire autant de cartons sous une telle chaleur. Pays de merde.
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     Et puis sinon, la palme du fou-rire de la journée revient à Ultra Vomit. Non mais c'est fou comme quand on est fatigué, on rit vraiment pour de la merde. Pendant une vingtaine de minutes. Ouais, on fait pas les choses à moitié par ici.

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http://the.freakshow.cowblog.fr/commentaires-3012936.htmlSun, 27 Jun 2010 19:45:00 +0200http://the.freakshow.cowblog.fr/slow-motion-3012936.html
http://the.freakshow.cowblog.fr/grindouse-blues-3012377.htmlGrindouse Blues.      Hier soir, j'ai vécu une rupture difficile mais méritée avec un de grands amours d'internet. Lasse de son manque total de confiance en soi, j'ai donc pris mes valises et fait avec regret mes adieux à celui qui fut un ami loyal et sincère, mais en qui j'ai totalement cessé d'avoir foi. Mixpod, tu m'as déçue, laisse-moi te dire que j'exprime le fait d'avoir une relation de nature sexuelle avec ta génitrice (voilà ce que ça donne quand on essaye d'arrêter la vulgarité).
    Bref, mes petits amis internautes, si jamais vous connaissez le nom d'un autre site proposant un player exportable (autre que Deezer si possible, avoir vingt-six secondes d'une chanson ne m'intéresse pour ainsi dire pas), je prends. Je ne sais pas ce qu'a fait mon camarade Eddie pour que ça marche chez lui (on ne se mêle pas des affaires d'un maffieux) mais en tout cas je suis jalouse. Enfin bref, voilà hein.
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       Mis à part ça, je suis en panne d'inspiration, mais j'aimerais bien avoir de quoi remplir mon tout nouveau tout beau tout joli habillage Grindhouse (que j'ai par là même refait cinquante fois, en proie à une crise de nerfs - voilà ce que ça fait de ne pas toucher au HTML pendant deux décénnies, tout au moins). Alors je te préviens, ami lecteur, oui c'est moche, oui c'est rouge, mais c'est à l'image du (merveilleux) film de Rodriguez. Et en parlant de ça, ami lecteur, t'as pas intérêt à me dire que t'as pas aimé Planète Terreur, parce que tu vois, Planète Terreur, c'est un peu comme Muse ou un peu comme ma mère en fait  : c'est de l'ordre du divin, et on n'y touche pas sous peine de se faire déboîter la rotule. Oui oui, quoi qu'il se passe, je te retrouverai, ami lecteur. Watch your back. Et t'as vu comment je te gâte de liens là, hein ?
      Bref, je vais tenter de prendre en considération les propositions de mes amis facebookiens et de vous pondre un très bel article très original et très intéressant (à l'image de ce blog, lui même à l'image du film de Rodriguez, c'est bien, tu suis). Sur ce, je vais aller écouter Daisy Chainsaw et essayer d'oublier le bruit que font mes connards de voisins en se baignant allègrement dans leur piscine. La vie est injuste.

Bisous bisous mes petits rognons. ♥
 
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http://the.freakshow.cowblog.fr/commentaires-3012377.htmlFri, 25 Jun 2010 22:15:00 +0200http://the.freakshow.cowblog.fr/grindouse-blues-3012377.html