Vas-y cousine, c'est l'instant "j'étale ma vie musicalo-sentimentale".
 

 

        Parce que j'aime les photos, et puis aussi parce que j'aime me la péter et laisser éclater ma joie aux quatre vents, voici le magnifique palmarès des trois concerts auxquels je vais assister cette année, si je suis vivante jusqu'en juin. pour ceux qui auraient oublié leurs lunettes, il s'agit de KAMELOT  (gracieusement offert par ma Fanynounette personnelle pour mes dix-huit ans) le 2 avril 2010 (et non pas 2009, merci yourusername) à Montpellier, puis de GHINZU le 4 avril 2010 (ou comment traverser la France toute seule en deux jours et en ayant très très peur) et pour finir, de MUSE (les indétrônables) au stade de France le 11 juin 2009.

        Alors je sais pas vous, mais même si je ne me fais pas un Hellfest comme certaines (grrr), je trouve ça suprêmement classe et j'avais envie de vous faire partager la beauté de cet instant de considération sur trois de mes trésors les plus précieux. C'est quand même fou comment un petit bout de papier cartonné peut changer la vie d'un être humain, et le faire pleurer accessoirement.
 

       Et au passage, Mixpod me fait royalement chier, si quelqu'un a un site autre que Deezer ou Jiwa à me proposer pour changer ma playlist, je suis preneuse m'sieurs dames. A votre bon coeur.

             Mais alors un vrai de vrai hein, comme dans les films avec le guide, les appareils photos et tout. Ca c'est produit ce matin même en rentrant du boulot, je m'en allais les poings dans mes poches crevées, mon paletot aussi devenait idéal, j'allais sous le ciel, Muse ♥, et étais ton féal. Bref, je me tapais le trajet à pattes, quand soudain, face à moi, fonça un car rempli à craquer de touristes bridés (et je ne parle pas là de leur limitation de vitesse). Heureusement que je m'en tins bien sagement à mon trottoir (pour ceux qui ne suivent pas, non, ce n'est pas là que je travaille, précision), car j'eus pu me faire aplatir sauvagement par un bus rempli de malhonnêtes gens. En plus, y'avait un guide qui parlait à toute vitesse, le regard perdu dans le néant, expliquant peut-être à ses congénères japonais la subtilité des pierres romaines et des allées pavées qui gorgent ma ville natale de souvenirs d'une glorieuse antiquité. Dans ce bus, le savoir ancestral de l'histoire de Nîmes était transmis, et des hommes avaient traversé le monde pour remplir leurs yeux et les pellicules de leurs argentiques des images d'une cité ayant subi le déclin des âges mais gardant fièrement les stigmates d'un flamboyant passé.
             Il était huit heures du matin et nous étions à deux pas de l'autoroute, quelque part entre la gare routière et le centre commercial Carrefour le plus proche. Pour faire court, à quinze bornes du centre dit historique de la ville.

      Le mystère des populations orientales m'étonnera toujours. J'oublie souvent que ces gens portaient des kimonos de par leur passé.

     Les amis, je suis de retour, et je suis super contente. "C'est pas dommage", me direz-vous, et "Je vous emmerde" vous répondrais-je. C'est pas ma faute si le service après-vente de chez Darty (n'allez jamais là bas) n'est composé que de traîne-savates sales cons de merde, à la face desquels j'irai volontiers éclater mon acné (oui, c'est dans ces cas là que j'en viens presque à regretter que l'adolescence m'ait gracieusement épargnée).

     Bref, je voulais vous dire à tous que je suis très heureuse de revenir parmi vous sur ma plateforme préférée, parce que je sais que mon babillage intempestif était primordial à l'existence de chacun de vous, ne le niez pas, et j'aime à vous faire du bien mes amis, oui oui, je suis très gentille. J'ai même fait un habillage qui est, je l'avoue, une pâle copie d'un précédent (le plus beau de tous) sinon un hommage à une oeuvre d'art perdue par négligence. Parce que oui, j'aime à repartir d'un pied propre et sain. Et à écrire des articles inutiles. Et à mettre des photos que vous avez déjà vues ici, mais je les aime tellement.