La mésaventure du Mardi soir très tard dans la nuit ou alors du Mercredi matin très très tôt.
Mardi soir, donc. Après avoir passé des heures à essayer de poutrer Chase sur Adieu Raymond (si vous vous posez la question, oui, on s'emmerdait grave), et après n'avoir point réussi (je soupçonne mon adversaire de coucher avec Kek), j'ai donc décidé de m'étendre dans mon lit de mort (zombie powa) et de m'adonner à un de mes passe-temps favoris, j'ai nommé la lecture.
Je m'allonge alors avec Perceval - le livre portant ce nom, pas le type - et je poursuis ma lecture tant et si bien que j'ai, en cette soirée divine, fini le roman qui me suivait depuis des semaines. Là, peut-être, ami lecteur, que tu te demandes en quoi ce que je te dis va être utile, mais ne te pose pas la question mon cher ami, car tu sais bien que ce que je dis ne sert à rien. C'est une technique narrative, ça sert à te mettre dans l'ambiance. Tu ne comprends décidément rien, pauvre hère.
Je m'allonge alors avec Perceval - le livre portant ce nom, pas le type - et je poursuis ma lecture tant et si bien que j'ai, en cette soirée divine, fini le roman qui me suivait depuis des semaines. Là, peut-être, ami lecteur, que tu te demandes en quoi ce que je te dis va être utile, mais ne te pose pas la question mon cher ami, car tu sais bien que ce que je dis ne sert à rien. C'est une technique narrative, ça sert à te mettre dans l'ambiance. Tu ne comprends décidément rien, pauvre hère.
Bref, je ferme donc ce roman fameux pour sombrer dans le royaume de Morphée, et après avoir posé le livre sur mon bureau, je me penche afin d'éteindre ma lampe de chevet. Et là, tenez-vous bien, parce que c'est du jamais vu, je tiens l'exclusivité, et je ne le répèterai pas deux fois.
Je me suis pris le coin du bureau dans l'oeil.
Avant toute chose, je tiens à préciser que je suis un être humain relativement normal, j'estime avoir un visage assez gros pour que ce putain de coin de bureau ait eu l'opportunité de se ficher partout ailleurs : dans mon front, dans les joues, dans les dents oui, pourquoi pas, je possède un cousin à qui c'est arrivé, mais là, n'est pas le propos. Je me suis pris ce connard de coin de bureau dans l'oeil droit, au bas mot une seconde après avoir retiré mes lunettes. Si ça c'est pas du Murphysme, je sais pas ce que c'est.
Je me sens très seule, tout d'abord parce que mon première réflexe a été de rire avant de me dire que ça faisait quand même hyper mal. Je pense que quelque chose ne va pas chez moi. Et puis si jamais à tout hasard, vous connaissez quelqu'un qui s'est déjà pris un meuble dans l'oeil, présentez-le moi, il faut qu'on parle. Que je sache comment il a survécu à la honte.
Je me sens très seule, tout d'abord parce que mon première réflexe a été de rire avant de me dire que ça faisait quand même hyper mal. Je pense que quelque chose ne va pas chez moi. Et puis si jamais à tout hasard, vous connaissez quelqu'un qui s'est déjà pris un meuble dans l'oeil, présentez-le moi, il faut qu'on parle. Que je sache comment il a survécu à la honte.
(en quoi ???)