♠ Dimanche 25 juillet 2010 à 14:56 ♠

       Ce qu'il y a de chiant avec les vacances quand on a une vie passionnante comme la mienne, c'est qu'entre toutes ces activités palpitantes, on trouve très peu le temps de satisfaire son lectorat alangui en lui jetant en pature un billet sauvagement rédigé sur un coin de table, comme on jetterait une pomme dauphine à un Jacquouille affamé étalé sur son tapis à l'heure du repas.
Non, j'déconne.
 
     J'aime le principe du blog, très franchement. D'ailleurs, même quand ce principe là devient légèrement envahissant : je m'explique. Ma vie est somme toute très cocasse, et à chaque fois qu'il m'arrive quelque chose, je me dis "tiens, je pourrais même en faire un article sur mon blog". Mes amis, si la retenue ne s'était pas imposée à moi, vous auriez eu des articles genre "J'ai rencontré le sosie de Michael C. Hall", "Etude des programmes diffusés sur Canalsatellite après trois heures du matin" ou bien alors "Ma colocataire se met des objets improbables sur la tête et hurle dans l'interphone sans raison apparente", alors il vaut peut-être mieux en effet que je la ferme et que je vous propose une fois de plus un habillage douteux, et que je pense à vous faire une critique d'Inception, que je compte très prochainement voir (ça sera un peu dans la mouvance & l'air du temps, comme ça au moins on ne m'accusera pas de ne pas être à la page) & vénérer aussi. Oui, parce que Nolan quoi, et ne fais pas celui qui ne sait pas.

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     Ah oui, et je tenais beaucoup à parler de Six Feet Under aussi, mais... la flemme quoi.

♠ Mercredi 7 juillet 2010 à 4:52 ♠

     Ces putain d'insomnies commencent à me bouffer la vie, force 8 sur l'échelle des insomnies (oui oui, elle existe). Mes journées sont longues, mornes & me donnent envie de vomir, il n'y a que la nuit que je vis, loin de la chaleur indécente. Je vis la nuit, oui vraiment, je vis : devant mon PC, un stylo dans la mains, la tête entre mes écouteurs, ou bien le nez collé entre deux pages qui sentent la cigarette (ah, le bonheur des livres de seconde main) et barbouillées d'un dialecte barbare (ah, le bonheur des études d'anglais). Je vis parce que je ne parle à personne, et que finalement, ça ne me dérange pas plus que ça, bien au contraire.
    Je me suis pris une saucée par mon patron, pour avoir oublié de remettre ma feuille de présence. Je n'aurai pas de salaire pour le mois de Juin, et honnêtement, c'est bien fait pour moi. Ca m'apprendra à ne jamais parler à personne, jamais un message, jamais un coup de fil, jamais rien. Apparemment, c'est le trait le plus agaçant de ma personnalité, et je peux le comprendre. Mais je n'ai pas envie le changer, parce que si ça en fait chier certains, ça donne plus d'importance aux gens avec qui j'entretiens une relation tout à fait normale. Bref, pas d'argent donc, mais tant pis, de toutes façons, ce n'est pas ma faute, puisque ce n'est jamais ma faute, et que je suis de ces gens arrogants et méprisés de la vie, vous savez, ceux qui lisent Shakespeare et qui ont toujours une excuse. Les prétentieux & agaçants. Ca ne sert à rien de se battre avec moi, personne ne m'aura jamais vivante.

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     Je passerai bien ma vie à faire de nouveau habillages tiens - c'est Tote & Lucy qui me perturbent - mais c'est très peu raisonnable, étant donné ma pauvre maîtrise du CSS et mon manque de matériel ou d'envie, je ne sais pas. En tout cas, écouter Avantasia et lire D.H Lawrence (initiales top sexy au passage) dans le texte, c'est hyper classieux. Bref, il fait chaud, j'en ai déjà marre, je ne sais même pas comment finir cet article alors je m'inspirerai d'un très bon film et d'un au revoir célèbre : "Ca, c'est un bon cochon."
 
   Allez, barrez-vous, et laissez-moi finir ma tranche de melon.
 

♠ Mercredi 30 juin 2010 à 15:48 ♠

Mesdames & messieurs, en raison des horaires d'été, la mésaventure du lundi devient dès à présent :

La mésaventure du Mardi soir très tard dans la nuit ou alors du Mercredi matin très très tôt.

        Mardi soir, donc. Après avoir passé des heures à essayer de poutrer Chase sur Adieu Raymond  (si vous vous posez la question, oui, on s'emmerdait grave), et après n'avoir point réussi (je soupçonne mon adversaire de coucher avec Kek), j'ai donc décidé de m'étendre dans mon lit de mort (zombie powa) et de m'adonner à un de mes passe-temps favoris, j'ai nommé la lecture.
        Je m'allonge alors avec Perceval - le livre portant ce nom, pas le type - et je poursuis ma lecture tant et si bien que j'ai, en cette soirée divine, fini le roman qui me suivait depuis des semaines. Là, peut-être, ami lecteur, que tu te demandes en quoi ce que je te dis va être utile, mais ne te pose pas la question mon cher ami, car tu sais bien que ce que je dis ne sert à rien. C'est une technique narrative, ça sert à te mettre dans l'ambiance. Tu ne comprends décidément rien, pauvre hère.
       Bref, je ferme donc ce roman fameux pour sombrer dans le royaume de Morphée, et après avoir posé le livre sur mon bureau, je me penche afin d'éteindre ma lampe de chevet. Et là, tenez-vous bien, parce que c'est du jamais vu, je tiens l'exclusivité, et je ne le répèterai pas deux fois.
 
Je me suis pris le coin du bureau dans l'oeil.

      Avant toute chose, je tiens à préciser que je suis un être humain relativement normal, j'estime avoir un visage assez gros pour que ce putain de coin de bureau ait eu l'opportunité de se ficher partout ailleurs : dans mon front, dans les joues, dans les dents oui, pourquoi pas, je possède un cousin à qui c'est arrivé, mais là, n'est pas le propos. Je me suis pris ce connard de coin de bureau dans l'oeil droit, au bas mot une seconde après avoir retiré mes lunettes. Si ça c'est pas du Murphysme, je sais pas ce que c'est.
      Je me sens très seule, tout d'abord parce que mon première réflexe a été de rire avant de me dire que ça faisait quand même hyper mal. Je pense que quelque chose ne va pas chez moi. Et puis si jamais à tout hasard, vous connaissez quelqu'un qui s'est déjà pris un meuble dans l'oeil, présentez-le moi, il faut qu'on parle. Que je sache comment il a survécu à la honte.
 

♠ Dimanche 27 juin 2010 à 19:45 ♠

      J'aurais jamais pensé que partir d'un appartement aussi exigu & humide - et duquel j'ai passé beaucoup de temps à me plaindre - serait aussi difficile et presque douloureux. J'ai presque envie d'embrasser les murs un par un et de m'excuser de tout ce que je leur ai fait subir pendant cette première année de fac qui fut, n'ayons pas peur des mots, absolument merveilleuse. De les remercier d'avoir supporté tous ces posters de Muse, tous ces dessins, tous ces assauts multiples et variés, d'avoir épongé nos rires (surtout celui de Lyv et le mien, et pourtant Dieu sait qu'il faut y aller), d'avoir supporté les vers de Shakespeare qui ont mis un moment à partir sous les coups répété de mon éponge (big up à la fenêtre).
      Bref, ça me rend triste de quitter ce lieux de joie, vraiment, où j'ai nombre de fois trouvé mon salon dans un état déplorable, avec plein de gens endormis emmaillotés dans des sacs de couchage - un vrai camp de réfugiés Kosovards, comme je l'ai dit si bon nombre de fois. Je pars pour un monde meilleur, un monde moins humide, un monde plus grand, un monde tout aussi près de la fac et au loyer tout aussi abordable. Mais quand même, y'avait un putain de grand jardin ici, ça m'emmerde de partir. Et surtout, de faire autant de cartons sous une telle chaleur. Pays de merde.

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     Et puis sinon, la palme du fou-rire de la journée revient à Ultra Vomit. Non mais c'est fou comme quand on est fatigué, on rit vraiment pour de la merde. Pendant une vingtaine de minutes. Ouais, on fait pas les choses à moitié par ici.

♠ Vendredi 25 juin 2010 à 22:15 ♠

      Hier soir, j'ai vécu une rupture difficile mais méritée avec un de grands amours d'internet. Lasse de son manque total de confiance en soi, j'ai donc pris mes valises et fait avec regret mes adieux à celui qui fut un ami loyal et sincère, mais en qui j'ai totalement cessé d'avoir foi. Mixpod, tu m'as déçue, laisse-moi te dire que j'exprime le fait d'avoir une relation de nature sexuelle avec ta génitrice (voilà ce que ça donne quand on essaye d'arrêter la vulgarité).
    Bref, mes petits amis internautes, si jamais vous connaissez le nom d'un autre site proposant un player exportable (autre que Deezer si possible, avoir vingt-six secondes d'une chanson ne m'intéresse pour ainsi dire pas), je prends. Je ne sais pas ce qu'a fait mon camarade Eddie pour que ça marche chez lui (on ne se mêle pas des affaires d'un maffieux) mais en tout cas je suis jalouse. Enfin bref, voilà hein.

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       Mis à part ça, je suis en panne d'inspiration, mais j'aimerais bien avoir de quoi remplir mon tout nouveau tout beau tout joli habillage Grindhouse (que j'ai par là même refait cinquante fois, en proie à une crise de nerfs - voilà ce que ça fait de ne pas toucher au HTML pendant deux décénnies, tout au moins). Alors je te préviens, ami lecteur, oui c'est moche, oui c'est rouge, mais c'est à l'image du (merveilleux) film de Rodriguez. Et en parlant de ça, ami lecteur, t'as pas intérêt à me dire que t'as pas aimé Planète Terreur, parce que tu vois, Planète Terreur, c'est un peu comme Muse ou un peu comme ma mère en fait  : c'est de l'ordre du divin, et on n'y touche pas sous peine de se faire déboîter la rotule. Oui oui, quoi qu'il se passe, je te retrouverai, ami lecteur. Watch your back. Et t'as vu comment je te gâte de liens là, hein ?
      Bref, je vais tenter de prendre en considération les propositions de mes amis facebookiens et de vous pondre un très bel article très original et très intéressant (à l'image de ce blog, lui même à l'image du film de Rodriguez, c'est bien, tu suis). Sur ce, je vais aller écouter Daisy Chainsaw et essayer d'oublier le bruit que font mes connards de voisins en se baignant allègrement dans leur piscine. La vie est injuste.

Bisous bisous mes petits rognons. ♥
 

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