♠ Dimanche 8 août 2010 à 15:00 ♠

         George Andrew Romero est un réalisateur, scénariste, acteur, auteur américain né le 4 février 1940 à New York (New York, États-Unis). À travers ses films d'horreur particulièrement violents, mettant souvent en scène des morts-vivants, Romero critique la société américaine, son racisme (La Nuit des morts-vivants) et sa consommation à outrance (Zombie). Il est né et a grandi dans la ville de New York puis s'inscrivit à l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh. Après son diplôme, il commence à tourner, principalement des courts métrages et des publicités. Lui et ses amis fondent la société de production Image Ten Productions à la fin des années soixante et regroupent 114 000$ dont 60 000 de leurs poches pour produire ce qui deviendra l'un des films d'horreur les plus cultes de tous les temps et qui rapportera entre 4 et 5 millions: la Nuit des morts-vivants (1968). Écrit en collaboration avec John A. Russo, ce film deviendra culte.

         Bien, si tu as survécu à cette intro inutile, mais coquine & malicieuse en diable, sache mon cher lecteur et ami, que tu es arrivé à bon port. Bienvenue sur le premier palier de la Masterquest, ascension laborieuse vers Valhalla copain, où la gloire, les putes & la coke t'attendent de pied ferme.Le principe de base est expliqué ici, mais sur le segment de la compétition auquel je participe, les règles sont les suivantes : Je vous pose une question, vous cliquez sur la bonne réponse, et vous avez le premier mot de la série d'indices qui vous aidera à trouver la réponse à la question ultime qui vous mènera au cadeau. Je vous le rappelle, ce n'est pas en me donnant en commentaire la bonne réponse qu'une récompense va vous tomber du ciel, tout ce que vous allez gagner, c'est un gros foutage de gueule. Non non non jeune loupiot, garde jalousement ton indice près de toi, il te servira pour la suite. Prêt ? C'est parti.

Lequel de ces trois films n'a pas été réalisé par George A. Romero ?


       Je vous souhaite bon courage mes amis, bien du plaisir et du succès. Que les Dieux vous protègent, si toutefois vous en avez besoin.

♠ Vendredi 6 août 2010 à 11:35 ♠

      Quand je vois les lancement des Secret Story à la télé, je me demande si le projet n'a pas été créé suite à une grève des scénaristes. Après tout c'est vrai, pour faire une bonne série, passionnante et qui plaît aux gens, pourquoi se faire chier à écrire une histoire, trouver des noms à des personnages & se tuer à les faire exister ? Autant prendre douze glandus et les balancer dans une maison, les intrigues se font toutes seules, les dialogues s'écrivent d'eux mêmes, y'a du suspense, de l'émotion, de la violence et du sexe, et la production peut dormir sur ses deux oreilles. Non non, décidément, personne n'a besoin de ces connards de scénaristes, ça sert à rien hein, c'est pour faire bien, et en plus ça coûte cher.

       Quand je vois ce qui se passe pour la Télévision, j'ai peur pour le Cinéma.

♠ Mardi 3 août 2010 à 14:04 ♠

Ceci est un semblant de question existentielle.

Jusqu'à quel point peut-on aimer un artiste (peintre, photographe, musicien, cinéaste, n'importe) ?

       J'ai l'impression que les gens ne se rendent pas compte qu'il est humain de faire de la merde de temps en temps, et même la merde peut faire avancer. Ouais, après une bonne bousasse, beaucoup de gens sont capables de se dire "Oh crap les gars, on a vraiment chié sur ce coup là" et de se remettre en question pour revenir au niveau premier, celui qui les plaçait tout en haut de notre petit coeur.

     Mais y'a des gens (oui, des gens) qui, à ma grande impression n'ont pas le sens critique suffisant pour se dire "Oh putain, là ça craint". Et je pense qu'ils sont à peu près aussi pitoyables que les "C'était mieux avant" catégoriques des fans puristes, des vrais, ce qui étaient là depuis le début contrairement à toi, tu vois. Bref, y'a pas de vérité dans l'art, y'a juste des interprétations, mais parfois, y'a des interprétations communes qui s'imposent, tu vois. Parfois, un nom ne suffit plus à gommer les petits (ou gros) défauts d'une oeuvre.
 
     Alors si c'est votre cas, les gens arrêtez de vous investir trop à donf de la mort dans une sorte de relation fusionnelle unilatérale avec l'artiste que vous aimez parce que :
                       - primo : Ils s'en foutent de ce que vous pensez, que vous aimiez leur bouse ou pas.
                       - deuxio : L'amour rend aveugle, et vous allez vous mettre à trouver des arguments pour vous convraincre que non finalement c'est pas si mauvais que ça puisque y'a...
                       - tertio : Ha bha non y'a rien en fait. Puis trouver des arguments pour prouver qu'on aime encore, ça veut dire qu'on n'aime plus.
                       - quadro (pocket) : NON TU NE L'EPOUSERAS JAMAIS, ARRÊTE.
 
    Ce n'est pas parce que c'est Rodriguez que j'ai forcément aimé Les aventures de Shark Boy & Lava Girl. Je n'ai pas forcément aimé The faculty non plus, d'ailleurs, qu'on se le dise, et ce n'est pas parce que ce type est un génie à l'ADN moustachu que forcément je vais me dire "Ha ouais non mais le gros monstre à la fin il est très bien fait quand même". Non non non et non. Par contre Spy Kids, c'était trop bien (n'ayons pas peur de dire j'aime la viande).
 
   Et si vous pensez que je parle de Muse et de Guiding Light & Neutron Star Collision et que je pète un câble contre les espèces de tâches décérébrées qui aiment ces bouses juste parce que c'est le plus grand groupe de tous les temps of the lol qui les as composées, hum, vous vous trompeeeeeeeez. Plaignez-vous à Chase, ce sont ses disputes qui m'inspirent.

http://the.freakshow.cowblog.fr/images/ap.jpg

♠ Samedi 31 juillet 2010 à 14:22 ♠

           Six Feet Under, c'est une série. Oui, mais encore ? Une série qui parle de la mort, pour résumer plus que brièvement l'essence de l'animal. Mais c'est là que ça se corse, parce que si SFU est basée sur la mort, c'est plus de notre côté à nous les vivants que dans l'aspect métasphysique et mystique de la chose. Eh oui, car si un voyage dans l'au-delà peut s'avérer fascinant, qu'en est-il de la mort perçue par ceux qui sont restés sur le plancher des vaches ? Bha voilà, Six Feet Under, c'est ça.
          Mais alors, quid de l'aspect poétique de la chose ? Me diras-tu, jeune lecteur tétanisé, et attends petit scarabée, te répondrais-je. Parce que justement, même si la série est en elle-même très terre à terre – eh oui, avant les funérailles, on parle d'argent, on parle médecine, c'est pas beau à voir, ça n'a rien d'apaisant quant à la douleur de la perte de l'être cher et blablabla, mais c'est comme ça, justement, c'est la vie – la magnificence du truc réside dans la complexité et le génie des personnages.

           La série commence avec la mort de Nathaniel Fisher père, entrepreneur funéraire, percuté par un camion. Déjà, la série annonce la couleur : tu vas pas rigoler, mon garçon. L'ironie cependant donne le ton principal de la série, et lui confère parfois une certaine touche d'un humour un peu grinçant. Heureusement d'ailleurs, je dis merci aux respirations “comiques” parce que sinon, on serait tentés de voir la mort d'un peu plus près.
           Bref, les personnages donc, tous plus ou moins impliqués dans l'entreprise funéraire passent de l'autre côté du miroir si je puis dire, et se retrouvent donc à la place de ceux qui souffrent et qui viennent les consulter chaque jour. Bizarre, isn't it ? Et donc ces personnages, ce sont ceux que l'on apprend à découvrir au fur et à mesure de la série, dans divers aspects de leur personnalité, et là, une généralité s'offre à nous : ils ont tous un gros grain.

(vous aussi, vous venez de penser à Dexter ?)

           Nathaniel S. Fisher Jr, le type lambda traumatisé par le boulot de son père, David Fisher, le petit second, parfait en tout point qui reprend l'entreprise familiale et ne sait comment avouer son homosexualité à sa mère, Ruth Fisher, petite femme un peu coincée, vieillotte, qui recherche la stabilité la plus parfaite dans sa famille, et pour finir, Claire Fisher, l'espèce d'ado rebelle à la Lisbeth Salander. Sans oublier Federico Diaz, le thanato un peu bouffon, père de famille souriant et heureux, incarnation d'un valet de comédie moderne (et incarné par Freddy Rodriguez, ohmondieumondieumondieu).
           Chacun de ces personnages est un monde à lui tout seul, et leur petite vie, somme toute banale comme celle de tout un chacun, est parsemée de gros pétages de câble, et parmi tout ce ramdam funéraire, ce genre d'instrospections rocambolesques en fait des personnages pleins de vie, (même si je le répète, ce n'est absolument pas drôle) une sorte de contrepoint salvateur au sujet de base de la série.

           Sujet de base, nous sommes finalement en droit de nous poser la question. La série fait surtout s'interroger sur tout le blabla philosophique de l'étrange lien qui unit la vie & la mort, dans le fond. Les apparitions du père Fisher dans la plupart des rêves des membres de la famille sont en général des discussions très profondes dans un décor improbable, qui montrent tant le côté barré des personnages que le côté sérieux de l'ensemble des épisodes. C'est une série qui n'a rien de comique, mais qui n'a non plus rien de grave, et qui est très intelligente sans jamais être chiante. La mesure est parfaite, l'équilibre est absolu, les décors sont parfaits, le scénario est parfait, la lumière est parfaite, cette série est géniale. Achetez, misérables.

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♠ Samedi 31 juillet 2010 à 0:37 ♠

Avez-vous déjà vu...

          - Des chinois parlant la langue locale avec leur accent de merde ?
          - Un embouteillage de Mazda qui klaxonnent tellement qu'on se croirait à un mariage ?
          - Des restaurants encore fermés à 19h ?
          - Des statues ou des types agglutinés contre d'autres se foutent la main aux fesses ?
          - Des facteurs avec des piercings plein la tronche ?
          - Un café long à 90 centimes ?

L'Espagne, ça vous gagne.
 
       Dès mon arrivée au pays des Espingouins, j'ai senti cet étrange feeling dans l'air, cet espèce de sentiment qui te fait dire que ce pays n'est pas un pays comme les autres. Qu'il y a quelque chose qui change de la connerie ambiante - et plus niaise que méchante - qui règne en France. Quelque chose qui te fait dire qu'ici, il y a un truc en plus dans la manière de vivre, dans le chant des oiseaux, dans le regard des gens, dans ton cul, dans la disposition des meubles, dans la lumière du soleil et dans les pavés des rues.Un truc qui fait dire que oui, définitivement :
 
Les Espagnols ont un gros grain.  
http://the.freakshow.cowblog.fr/images/chocho.jpg      La tronche du plat national dit tout.

      Puis si vous vous dites que je l'ouvre encore une fois de plus pour ne rien dire, dites vous plutôt que sur un sujet comme l'Espagne, les ressources sont vites épuisées. Non mais t'inquiètes lecteur enflammé, un jour, je trouverai un truc cool. En attendant, joue à ça, amuse-toi et arrête de faire chier, on est bientôt arrivés j'te dis.

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